Artiste peintre expressionniste contemporain, Joël se définit comme un peintre subjectif, mouvance d’une nouvelle école « le subjectivisme » dont il aime à rappeler qu’il en est le précurseur.
Carnet de voyages: L’île des moutons
Article écrit par Claude Veillot « écrivain et scénariste » pour la préface d’une de mes expositions.
C’est un drôle d’être, Joël Selo. Il aime à errer en des lieux solitaires ou, au contraire, rencontrer d’autres êtres qu’il ne connaît pas, des marginaux, des pas comme les autres, des bizarres. Il a une double vie. C’est un paisible qui prend ses risques. Un réservé qui a un culot pas possible.
Comme la plupart des artistes, il est inquiet critiquailleur, incertain et décidé. La création, pour lui, est à la fois une fuite et un accomplissement. Il écrit des histoires étranges où tout (la vie, l’amour, la mort) se manifeste par des odeurs, des senteurs, des fragrances. On aura compris que c’est un sensuel, trop pudique pour s’en vanter, mais que ses créations trahissent.
C’est ainsi que ses peintures le révèlent et le cachent tout ensemble. Vous avez vu un de ses nus ? On est fort loin des coquineries de Bouguereau, mais... un peu voyeur, SELO, au meilleur sens du terme : directeur de beauté.
Pourtant, c’est dans ses paysages, évoqués plus qu’imposés, que se révèle le mieux le rêve insatisfait (insatisfait donc rêveur). Les carrelets de Meschers, il les voit à travers un onirisme bien à lui. Pour magnifier un paysage des Baronnies, il invente un champ de draps immaculés séchant au soleil. Devant les falaises de Saint-Jean-de-Luz, il prétend déceler des voiles immatériels de bateaux hantés. Quoiqu’enfant de Brouage (sa cité magique) c’est son hérédité bretonne qui remonte, nostalgique des mystères jamais expliqués. On pourrait imaginer qu’il a caché (cherchez ! Il’a peut-être fait ?) Des silhouettes fantômes dans un tableau apparemment serein, comme naguère dans ces gravures d’enfance où il fallait découvrir l’image cachée dans l’image.
Le peintre de « Quai des brumes » peignait « les choses cachées derrière les choses » et, derrière un nageur, voyait un noyé . Selo, Lui, n’est pas morbide. S’il voit quelque chose derrière le nageur, ce ne peut être qu’une sirène.
Oui, c’est ça mon ami Selo : des tableaux sereins, clair, sans surcharge, économes et lumineux, et puis, derrière, quelque chose d’autre, simplement suggéré., Ah,Tiens ! Le subjectivisme, une nouvelle école ? N’en faisons pas trop ! SELO s’en fout ! Il rêve !
Claude Veillot
Pastel:40x60
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Pastel: 60X40
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carnet de voyage, île de St cado
Pastel : 60X40
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Carnet de voyage
Huile sur toile 80x60
Carnet de voyage L’île des montons 2007
Huile sur toile 60x40
Pastel: 60x40
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Huile sur toile 80x60
Pastel : 80x60
Pastel:40x60
Carnet de voyages 2009 crayon aquarelle
Carnet de voyages 2010
Saba dans la tourmente. Aquarelle réalisée lors de mon voyage entre l’île d’Yeu et Belle-Île
Huile sur toile 80 X 60
Huile sur toile 70X60
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Pastel 50X35
Pastel 50X35
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Huile sur toile " la seine et notre dame
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